Jean-Louis Cadoré m'énerve.

Jean-Louis Cadoré m'énerve car partager la scène de temps en
temps avec lui me manque et qu'en réalité il est le seul avec qui je me sente
vraiment à l'aise pour refaire de la scène.
Jean-Louis Cadoré m'énerve car dans la vie c'est un type
vraiment bien, généreux, qui sait valoriser les autres et se contrefout d’en
récolter les lauriers. Pire, il se réjouit de leur succès ! (Il y en a
tant qui, tout en chantant l'amour universel, sont en réalité de vrais
sagouins).
Jean-Louis Cadoré m'énerve car son tout nouveau disque, Un
chant, est un bijou. Des textes si bien servis par les talents associés
de Dyne (piano, chant), Fabian Pallini (percussions), Richard Venutoli
(batterie), Romain Chupin (piano), le tout arrangé et enregistré par Renaud
Duret (qui tient aussi la basse et les guitares). Il m'énerve encore plus chaque fois que je lui propose un texte, moi qui mets des semaines à écrire une
musique que je veux parfaite : il est capable de m'envoyer deux mélodies
différentes juste pour que je choisisse ! Des mélodies toujours prenantes.
Brel, Leprest ne sont jamais très loin.

Bref, tout m'énerve chez Jean-Louis car il est mon ami et que je me refuse à écrire une chronique dans laquelle je ne dirai que du bien de lui.
Pour commander Un chant de Jean-Louis Cadoré (G-pods),
mais aussi les deux précédents,
La solitude au fond des golfes clairs et Patchwork,
c'est ici.
(Ohé les distributeurs et plateformes musicales en ligne, les CD de Jean-Louis méritent d'être écoutées et aimées par un large public !)
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